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Ci-dessous est reproduite une série de traces et d'empreintes végétales (art végétal) sur papier népalais réalisée durant un séjour en Andalousie en octobre 2007, dans l'atelier de Manuel FACAL à Aguirre. | ||
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071010 Traces de peinture et empreintes de plantes
Au début de l’automne, en Andalousie, le soleil desserre son étau. Nombre de végétaux n’ont pas réchappés d’une chaleur implacable. Les plantes les plus précoces se sont desséchés après floraison. C’est le moment idéal pour se baguenauder dans la campagne. Les vignes sont dépouillées de leur raisin. La montagne est truffée de chemins qui serpentent et qui attestent de la mobilité des hommes. Ils sont sa trace. …l’homme qui semble attiré par la vue d’ensemble ; …qui campe sur les sommets. Au fond du rio, il y a un rayon de lumière qui s’enfonce dans le fouillis de végétation qui y a fait son lit. Taillis de roseaux… Un rio en attente d’orages pour jouer le torrent… Un grenadier y expose ses fruits rutilants qui s’éventrent pour en relarguer les graines… La terre est par endroit oxydée. Terre de sienne brûlée, parfois ocre rouge (rojo…) Femme fardée ! Les figuiers de Barbarie, particulièrement adaptés à la sécheresse, ont fait provision d’eau pour nourrir leurs figues qui arrivent à maturité… leurs oreilles de Mickey se dressent dans le paysage en massifs compacts. Surtout ne pas y hasarder la main nue… Tant les feuilles que le fruit sont hérissés d’épines. L’épine est aussi feuille pour les plantes confrontées à l’aridité. Les chardons en sont truffés ainsi que les genévriers. Structure sur la défensive… Les barbelés aussi délimitent des territoires. Héritage de la herse des forteresses… Ils sont à peine dissuasifs. …symboliques. …mais tout de même agressifs. Le vert cuivré (verde machina) des oliviers s’impose, par contre, à cette terre caillouteuse comme un gage de paix et de prospérité. Ses feuilles lancéolées, vert pâle à leur face supérieure et blanchâtre à leur face inférieure ont de la grâce. Le fenouil tente de survivre, répandant son odeur poivrée. Les feuilles des plantes desséchées mettent leurs nervures en reliefs. La pente est réifiée de tuyaux de plastique noir afin de ne distribuer l’arrosage qu’aux plantations : oliviers et figuiers la plupart du temps. Arrosage ciblé, économe d’une eau déjà rare ici. Quelques orangers… Comment rendre cette ambiance sans grands moyens et avec peu de temps ? Mais tout de même avec une presse de graveur , celle de Manuel Facal (Merci Manuel !), un papier népalais (même très beau) et quelques bombes de peinture… Urgence de l’œuvre… Les mots d’ordre de l’artiste : « Oser ! Investiguer ! ». Aguirre 2007. | ||
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